TravaillerLeBois.com est né il y a un peu plus de 3 ans.
Je partageais régulièrement des réalisations sur des forums de discussion (sous forme de pas à pas) et j’ai eu envie de regrouper ces projets sur un site dédié. C’était facile car j’avais déjà du contenu (texte et photos).
Je dis souvent qu’un blog fonctionne s’il y a du contenu et des visiteurs. Pour que ça fonctionne, il faut que l’un attire l’autre. Et si ce n’est pas le cas, ça ne démarre pas, c’est aussi simple que cela.

As-tu prévu de développer de nouvelles thématiques ?
J’ai dans l’idée d’écrire un petit eBook destiné à tous ceux qui veulent se lancer dans le travail du bois. Je reçois, tous les jours, des questions via mes différents canaux (Facebook, site, email, etc.) Je réponds toujours aux messages que l’on m’envoie. Les questions sont souvent similaires... Alors pourquoi ne pas faire un guide pratique ?

Comment travailles-tu pour créer ton contenu ?
La démarche est toujours la même. J’imagine un projet ou une présentation d’outil. Ensuite je prépare le nécessaire, et je me lance. Je fais beaucoup de photos que je retravaille un peu par la suite. Quand j’écris l’article, je commence par un petit texte d’introduction, puis j’importe toutes mes photos que je commente une à une par la suite. Mes articles comprennent beaucoup de photos (on approche souvent la centaine…) mais cela a l’avantage d’être très visuel, ce qui permet à des visiteurs qui ne parlent pas le Français d’être intéressés également par mon contenu.

Comment imagines-tu tes projets ?
Il m’arrive souvent de photographier des meubles ou des objets en bois à l’aide de mon smartphone. J’en ai donc quelques-uns en réserve…

Que fais-tu de tes créations ?
Le plus souvent, elles sont destinées à la maison. Même s’il m’arrive de fabriquer des meubles ou des objets pour des amis ou de la famille. J’ai aussi fait quelques projets de mobilier de magasins.

Quelles sont tes influences ?
La plupart du temps, mes idées viennent du web, d’Instagram ou de Pinterest. Je fais aussi de la veille dans les magazines et je suis pas mal de chaînes Youtube (souvent anglophones). J’ai également pas mal d’amis qui me donnent des idées en me proposant des choses à réaliser car ils savent que j’aime ça.

Est-ce que tu t’inspires d’autres bloggeurs ou artistes ?
Oui, même si je m’inspire plus souvent de photos que de tutoriels publiés par d’autres personnes. J’aime faire la démarche de décortiquer un meuble (ou un objet) pour le fabriquer moi-même par la suite. Je suis particulièrement fan d'une chaîne YouTube. Celle d’un belge que j’ai eu le plaisir d’interviewer pour TravaillerLeBois.com : Timothy Wilmots.

Pour moi, c'est une façon de faire des choses concrètes de ses mains. De plus en plus souvent, on trouve des objets (ou des meubles) pour un coût très modique. En tous cas inférieur à l’achat des matériaux pour les fabriquer. Mais la satisfaction de l’avoir fait soi-même est incomparable et tellement gratifiante.

Pourquoi aime-t-on bricoler ? faire soi-même ?
Je ne sais pas pour les autres mais, pour moi, ça m’apporte surtout une expérience et un apprentissage. On apprend beaucoup de ses erreurs et cela permet de progresser. J’ai, moi-même, réalisé des choses alors que je n’aurais jamais pensé en être capable.

Penses-tu que cette tendance se développe ?
Oui, c’est dans l’air du temps. Ça suit les tendances recycling, upcycling, etc.
Que recherchent les gens qui consultent les tutos du bricolage ? Des idées, ou comment faire. Même si certains de mes lecteurs souhaitent aussi en savoir plus par rapport à des outils que je présente, en vue de leur acquisition.

Quel est le rôle du digital et des réseaux sociaux dans la pratique du bricolage et la création d’objet ?
Quand j’achète un magazine papier, je suis souvent un peu « frustré » par le manque de détails ou, tout simplement, le peu de contenu. Avec le digital, et Internet en général, on a accès à des milliers de tutoriels, d’idées, d’exemples etc. C’est une source quasi inépuisable. J’en reviens aux photos dont je parlais précédemment : avec un site ou un blog, on n’est pas limité en illustrations, contrairement à certains médias traditionnels.